À un mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, Adjoua Henriette Lagou, présidente du Groupement des Partenaires Politiques pour la Paix (GP-PAIX) et candidate officiellement retenue par le Conseil constitutionnel, a animé une conférence de presse ce lundi 22 septembre à Cocody. Il s’agit de sa première sortie publique depuis la publication de la liste définitive des candidats.

Visiblement émue, Henriette Lagou a exprimé sa gratitude envers les institutions de la République, son équipe de campagne et le peuple ivoirien. « Être retenue comme candidate est un honneur qui m’engage. Je remercie tous ceux qui ont contribué à ce que cette candidature voie le jour », a-t-elle déclaré. Elle a également adressé un message de compassion à l’endroit des candidats dont les dossiers ont été invalidés.

Appelant les Ivoiriens à l’unité et à la solidarité, la candidate a insisté sur la nécessité d’ouvrir une nouvelle page pour le pays. « Mon engagement dans cette compétition répond à un besoin de changement pour une Côte d’Ivoire unie, paisible et prospère. Si c’est également votre souhait, je vous invite à nous rejoindre pour construire ensemble cet avenir », a-t-elle lancé.

Henriette Lagou a souligné que sa candidature est le fruit d’un long combat politique mené par le GP-PAIX. « Notre vision place le bonheur du peuple ivoirien au centre de nos actions. C’est le résultat d’années de travail acharné pour rapprocher les institutions des citoyens et bâtir une gouvernance inclusive », a-t-elle précisé.

En tant que femme et mère, elle a affirmé vouloir défendre une politique apaisée et orientée vers le bien-être collectif. « La paix durable et le développement équitable ne peuvent se construire que dans le respect des institutions et l’écoute des populations », a-t-elle insisté.

La candidate a également tenu à démentir des rumeurs l’associant au RHDP. « Je ne suis pas militante de ce parti. Ces allégations sont une manœuvre pour créer la confusion et nuire à notre mouvement. Je suis candidate indépendante au service de la Côte d’Ivoire et de son avenir », a-t-elle conclu.

Y. Kobo