Clarisse Mahi prône le vivre-ensemble avant les élections
À l’approche de la présidentielle 2025, Clarisse Slaha Kayo Mahi parcourt la Côte d’Ivoire pour promouvoir la paix, la tolérance et l’amour du prochain, rappelant que l’unité nationale repose sur le respect et le dialogue.
Abidjan, 16 août 2025 (crocinfos.net) — Dans un contexte politique national où chaque échéance électorale ravive les tensions, la démarche de Clarisse Slaha Kayo Mahi s’impose comme un contrepoint apaisant. Présidente du Conseil d’administration de la NPSP-CI, elle sillonne la Côte d’Ivoire avec une conviction assumée : rappeler que la paix n’est pas un simple slogan mais une attitude, une manière d’aimer son prochain et de bâtir l’avenir ensemble.
Après une première étape réussie à Daloa, « ville des Antilopes », Mme Mahi a poursuivi sa mission à Yamoussoukro, cité du père fondateur de la nation, Félix Houphouët-Boigny, pour qui « La paix ce n’est pas un vain mot, mais un comportement ». Cette maxime, que l’opinion cite volontiers, résume l’essence de son engagement : transformer l’appel à la concorde en acte quotidien.
À Daloa comme à Yamoussoukro, la PCA de la NPSP-CI a choisi de rencontrer les ressortissants de la communauté Dan, dont elle est elle-même issue, afin de les exhorter à la tolérance et au respect mutuel à l’approche de la présidentielle d’octobre 2025. Partout, l’accueil a été chaleureux : chefs traditionnels, femmes, jeunes et notables ont répondu présent, conscients de la valeur d’un message qui place l’amour du prochain au-dessus des clivages.
À Daloa, le 13 septembre, elle a félicité l’organisation exemplaire des ressortissants du Tonkpi installés dans la ville, saluant leur capacité à préserver l’unité malgré la diversité. Elle a encouragé chacun à maintenir ce lien fraternel afin qu’aucun enfant du Tonkpi ne se sente étranger, même loin de ses terres. Dans un discours empreint d’humanité, elle a insisté sur la nécessité de « bannir tout esprit de confrontation, quels que soient les bords politiques », rappelant que « le pouvoir, c’est Dieu qui le donne à qui il veut ». Ces mots, prononcés avec calme, traduisent sa foi dans une justice supérieure et dans le devoir de respect envers les institutions.
Un appel fort à la cohésion nationale
Le lendemain, à Yamoussoukro, l’émotion était palpable. Accompagnée de plusieurs cadres de la région, Mme Mahi a été accueillie par le chef central Goué Togba Gilbert et une forte délégation de femmes et de jeunes. Son message, une nouvelle fois, plaçait la paix et l’amour du prochain au cœur de son propos : « Il faut soutenir celui qui a réussi à instaurer la paix et qui œuvre au développement sans distinction de région », a-t-elle déclaré, avant de souligner les progrès concrets accomplis dans l’ouest montagneux, de Man à Zouan-Hounien.
À Daloa comme à Yamoussoukro, la PCA de la NPSP-CI a choisi de rencontrer les ressortissants de la communauté Dan, dont elle est elle-même issue, afin de les exhorter à la tolérance et au respect mutuel à l’approche de la présidentielle d’octobre 2025.
Pour Mme Mahi, la cohésion sociale n’est pas une abstraction. Elle s’appuie sur des gestes simples : écouter, partager, encourager. Elle a invité les cadres Dan à parler d’une seule voix et exhorté la jeunesse à se tenir à l’écart de toute manœuvre de déstabilisation. « La division retarde la région », a-t-elle insisté, appelant chacun à devenir un acteur de l’unité. Ses paroles, empreintes de douceur mais fermes dans le fond, reflètent une volonté profonde : faire de l’amour fraternel un rempart contre la violence.
Les chefs traditionnels ont salué cette démarche. À Yamoussoukro, par la voix de leur porte-parole Diomandé Loua Théodore, ils ont exprimé leur gratitude à « leur fille », promettant de s’aligner sur cette vision de paix et de dialogue. Ils ont présenté leurs doléances — du parrainage de la future investiture du chef central à un meilleur ancrage de la chefferie de la communauté Dan dans les institutions nationales — que Mme Mahi a écoutées avec bienveillance, offrant des dons et appuis pour renforcer le tissu communautaire. Ce moment d’échanges, ponctué de gestes symboliques comme l’habillement traditionnel de l’invitée et de sa délégation, a scellé une promesse réciproque : travailler de concert pour la stabilité.
Au-delà de l’événement, l’itinérance de Clarisse Mahi prend la dimension d’une véritable mission. Son parcours dans les villes ivoiriennes n’est pas motivé par une ambition personnelle, mais par la conviction que la paix doit s’enraciner dans les cœurs avant de s’inscrire dans les textes. En prônant l’amour du prochain, elle rappelle que la tolérance et la fraternité sont les conditions préalables à tout développement durable. Elle s’inscrit ainsi dans la lignée d’Houphouët-Boigny, pour qui la réconciliation était le socle de la nation.
Cette approche spirituelle et civique se double d’une attention concrète aux réalités locales. Qu’il s’agisse de féliciter la générosité d’un notable comme Zouho Ousmane, honoré à Daloa par l’inauguration d’un espace à son nom, ou de saluer l’organisation des ressortissants du Tonkpi dans la capitale politique, Mme Mahi démontre que l’amour du prochain se vit aussi dans la reconnaissance du mérite et le soutien mutuel.
Dans une Côte d’Ivoire qui aspire à des élections apaisées, Clarisse Slaha Kayo Mahi apparaît ainsi comme une messagère de concorde. Son itinéraire, de Daloa à Yamoussoukro et sûrement vers d’autres localités, illustre une conviction simple mais exigeante : la paix se construit d’abord par des gestes de respect, des paroles d’unité et l’amour sincère du prochain. À l’heure où le pays s’apprête à choisir son avenir, son engagement rappelle que la plus grande victoire demeure celle du vivre-ensemble.
Charles Kpan